Le Bloody Sunday s’est déroulé à Dublin le 21 novembre 1920.
Il a marqué un tournant dans la guerre d’indépendance en faisant 31 morts en une seule journée.
Il s’agit d’un évènement important dans la lutte militaire entre l’IRA et les forces armées britanniques en Irlande à l’époque.
Pour en apprendre plus sur l’histoire de Dublin, je vous conseille de lire cet article complet sur le sujet.
Bloody Sunday : sommaire de l’article
Histoire du Bloody Sunday : l’assassinat du gang du Caire
Les services secrets britanniques disposaient d’un vaste réseau d’espions à Dublin, dont 18 espions de haut rang surnommés le gang du Caire.
Ce surnom leur a été donné parce qu’ils utilisaient le Café du Caire, dans Grafton Street, comme point de rencontre.
L’IRA avait déjà créé un groupe de tueurs à gages en 1919, chargé de localiser et d’assassiner des officiers de renseignement britanniques.
Le gang du Caire mettant en danger les opérations de l’IRA, le chef des renseignements de l’IRA, Michael Collins, a donné l’ordre de les faire assassiner en novembre 1920.
Une attaque menée dans 8 lieux différents
La veille du Bloody Sunday, les escouades de l’IRA ont été informées de leurs cibles, qui comprenaient 20 agents répartis dans 8 lieux différents.
Le matin du 21 novembre, l’IRA s’est mise en route à travers Dublin pour assassiner ses cibles.
Au total, 15 des cibles se font tuer et beaucoup d’autres ne se trouvaient pas aux endroits connus.
Bien qu’un grand nombre de cibles n’aient pas été attrapées, les évènements de ce matin-là ont effrayé la majorité d’entre elles.
Histoire du Bloody Sunday : le massacre de Croke Park
À 13 h 30, le jour même des meurtres commis par les services de renseignement britanniques, le lieutenant-colonel Bray, à Collinstown, a donné l’ordre de faire une descente lors d’un match de football gaélique à Croke Park et de fouiller tout le monde.
Prévu à 14 h 45, le coup d’envoi démarre avec 30 minutes de retard. Le nombre de spectateurs est inconnu et varie entre 5 000 et 15 000.
Les forces de sécurité ont commencé à encercler l’enceinte du stade. À 15 h 25, les premiers coups de feu ont retenti.
En quelques minutes, 14 personnes sont mortes ou en train de mourir. De nombreuses autres personnes ont été blessées par la bousculade des spectateurs qui fuyaient dans la panique.
Un responsable encore inconnu
La controverse a toujours entouré la question de savoir qui était responsable de la tuerie de Croke Park.
De nombreux historiens pensent qu’il s’agissait d’une vengeance après l’assassinat d’officiers de renseignement britanniques. D’autres accusent un tireur d’avoir ouvert le feu sur les forces de sécurité depuis l’intérieur de Croke Park.
Histoire du Bloody Sunday : les suites de la tuerie de Croke Park
La nouvelle de la tuerie de Croke Park a fait la une des journaux internationaux, mais en Grande-Bretagne, les meurtres des agents britanniques au cours de la matinée ont reçu plus d’attention.
Lorsque Joseph Devlin évoque les meurtres de Croke Park à Westminster, à Londres.
L’opinion publique irlandaise à l’égard des auxiliaires et des Blacks and Tans s’est rapidement retournée et a apporté un soutien accru au gouvernement républicain dirigé par Éamon de Valera.
Aujourd’hui, on se souvient encore du Bloody Sunday et en mémoire de Michael Hogan, le joueur tué pendant le match, la Gaelic Athletic Association a baptisé l’une des tribunes la Hogan Stand.
Le Bloody Sunday fut un moment tragique dans l’histoire de Dublin. Lors de votre visite, vous pourrez voir les lieux les plus importants de cet évènement.
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